L’illusion des Pouilles : entre rêve et réalité
Les Pouilles, cette région italienne baignant dans l’Adriatique et la mer Ionienne, fait rêver sur Instagram. Plages cristallines, villages pittoresques, orecchiette à tomber… Oui, mais voilà, tout n’est pas aussi idyllique qu’on le croit. Avant de foncer tête baissée, voici quelques endroits à éviter pour ne pas transformer votre escapade en une longue file d’attente sous 40 degrés.
Polignano a Mare : un décor de carte postale saturé de monde
La foule, l’enfer du photographe
Si vous aviez imaginé une baignade tranquille sous les falaises blanches de Polignano a Mare, révisez vos attentes. Ce joyau des Pouilles est pris d’assaut, surtout en été.
- Des touristes à perte de vue, difficile d’éviter les perches à selfie.
- Une plage minuscule où il faut presque réserver sa place.
- Des prix gonflés dans les restaurants face à la mer.
Préférez Monopoli, sa voisine, plus authentique et tout aussi charmante.
Le célèbre plongeon : réservé aux pros
Vous avez vu ces plongeurs s’élancer des falaises lors de la Red Bull Cliff Diving ? Vous aimeriez tenter l’expérience ? Mauvaise idée. Les locaux ne plaisantent pas avec la sécurité, et il est strictement interdit de sauter en dehors des compétitions. Contentez-vous d’admirer.
Alberobello : le Disneyland des trulli
Un charme victime de son succès
Avec ses maisons en pierre blanchie aux toits coniques, Alberobello semble sorti d’un conte de fées. Mais une fois sur place, la réalité frappe :
- Impossible de se frayer un chemin sans heurter un touriste.
- Des boutiques de souvenirs à chaque coin de rue, ambiance piège à touristes garantie.
- Un manque flagrant d’authenticité, les habitants ayant fui les lieux.
Si vous voulez voir des trulli sans la cohue, direction Locorotondo ou Martina Franca.
les pouilles à éviter : Restaurants à touristes attention aux attrapes-nigauds
Si un restaurant vous accueille avec des menus en cinq langues et un serveur qui hésite entre l’anglais et le français, passez votre chemin. Vous trouverez bien meilleur et moins cher en sortant du centre.
Lecce : la « Florence du Sud »… et de la canicule
La chaleur écrasante, un détail à ne pas sous-estimer
Lecce, c’est beau. Son architecture baroque, ses petites ruelles dorées, tout respire l’élégance. Mais l’été, c’est aussi un four à ciel ouvert. Avec peu d’ombre et des pierres qui restituent la chaleur toute la journée, visiter devient une épreuve.
Privilégiez les mois d’avril-mai ou septembre-octobre pour profiter sans suffoquer.
Parkings et accès : un vrai casse-tête
Vous envisagez de louer une voiture ? Mauvaise nouvelle, se garer à Lecce relève du miracle. Les parkings sont rares et chers, et le centre historique est majoritairement piéton. Mieux vaut opter pour les transports en commun ou un vélo.
Alternatives plus tranquilles : le tableau comparatif
Destination saturée | Alternative plus tranquille | Pourquoi c’est mieux ? |
---|---|---|
Polignano a Mare | Monopoli | Moins de monde, ambiance locale |
Alberobello | Locorotondo | Trulli authentiques et calmes |
Lecce | Ostuni | Même charme baroque, mais plus respirable |
En résumé, les pouilles à éviter oui ou non ? non les pouilles sont magnifiques, mais certaines villes sont victimes de leur popularité. Privilégiez les périodes hors saison et les alternatives locales pour une expérience plus authentique et agréable !